Etrangers fous de vitesse
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Etrangers fous de vitesse
Pour agir contre les chauffards, RoadCross propose d'intervenir au sein des communautés étrangères
Course à 160 km/h dans un tunnel près de Bâle
Les deux conducteurs, âgés de 19 et 21 ans et habitant Bâle, peuvent se préparer à payer de fortes amendes.
Course à 160 km/h dans un tunnel près de Bâle
Les deux conducteurs, âgés de 19 et 21 ans et habitant Bâle, peuvent se préparer à payer de fortes amendes.
La police a intercepté la nuit dernière deux automobilistes macédoniens qui se livraient à une course sur l´A2 à Muttenz (BL). Ils roulaient à une vitesse moyenne de 160 km/h dans un tunnel, a indiqué la police de Bâle-campagne.
La limite était fixée à 100 km/h sur ce tronçon. Les deux conducteurs, âgés de 19 et 21 ans et habitant Bâle, peuvent se préparer à payer de fortes amendes. Leurs permis de conduire leur ont été retirés alors qu´ils sont encore dans la période probatoire.
En se livrant à une course nocturne sur l'autoroute, deux chauffards macédoniens de 19 et 21 ans ont donné raison ce week-end aux statistiques fédérales: la vitesse au volant, c'est surtout l'affaire des étrangers, qui endossent 53% des infractions graves.
La patrouille qui les a interceptés à Muttenz (BL) a mesuré une vitesse de 160 km/h sur un tronçon limité à 100 km/h. Ces irresponsables s'exposent à des amendes salées et au retrait de leur permis provisoire.
Efforts d'intégration anéantis par une minorité
Une prévention ciblée est la riposte adéquate, selon le conseiller national Didier Berberat (PS/NE): «Côté répression, les règles pénales et administratives sont les mêmes pour tous.» Problème: les chiffres ne distinguent pas les étrangers qui vivent dans notre pays de ceux en transit.
Et, comme les naturalisations biaisent les statistiques, le fondateur de l'association de prévention RoadCross, Roland Widerkehr, préfère évoquer «les migrants qui composent deux tiers des chauffards, selon les psychologues». Sa solution: «Nous élaborons des programmes spécifiques avec les diasporas, qui voient tous leurs efforts d'intégration anéantis par les frasques des chauffards.»
Le message déjà distillé dans les écoles ou les discos sera adapté aux différentes nationalités: «Nous utiliserons des personnalités renommées dans leurs sphères.» L'essai débutera à Zurich et à Bâle. «Attention à ne pas stigmatiser une communauté: les groupes à risque sont définis par l'âge et le sexe avant la nationalité», estime Michaël Cordier, coordinateur romand de RoadCross.
Si Roland Widerkehr veut s'adresser aux étrangers, c'est qu'il prévoit une nette aggravation avec les bilatérales: «Les jeunes viendront de Roumanie, de Bulgarie et surtout de Pologne, qui comptabilise 200 morts par week-end sur les routes.» Une perspective qui effraie cet ancien conseiller national zurichois: «A mon avis, nous devrions même financer la prévention en Pologne dans le cadre des bilatérales.»
Pour le conseiller national Yvan Perrin (UDC/NE), «les assurances ont pris de l'avance sur le législateur», elles qui fixent des primes plus élevées pour les jeunes étrangers. Mais Roland Widerkehr sait qu'un père ou un oncle peut mettre à son nom la voiture d'un jeune: «Certaines coutumes veulent qu'un père fasse tout pour son fils, y compris lui prêter sa voiture.
Nous devons aussi informer les parents.» Pour Roland Widerkehr, l'arme imparable contre les chauffards, c'est une boîte noire équipée d'un GPS: «Il faut la poser dès la première infraction: elle permet de contrôler une voiture en permanence.»
Si les étrangers conduisent trop vite, les Suisses boivent avant de conduire. C'est ce que révèlent des statistiques fédérales à prendre avec des pincettes, car, si les étrangers ont commis 34% des conduites en état d'ébriété, ils ne représentent que 21% de la population suisse.
Et pour Roland Widerkehr, fondateur de RoadCross, l'explication de ce phénomène réside simplement dans les coutumes... et les religions: «Les jeunes des Balkans sont des musulmans qui boivent peu d'alcool.» A l'inverse, «rouler vite en voiture, c'est leur symbole de virilité», note le commissaire de police et conseiller national Yvan Perrin
La limite était fixée à 100 km/h sur ce tronçon. Les deux conducteurs, âgés de 19 et 21 ans et habitant Bâle, peuvent se préparer à payer de fortes amendes. Leurs permis de conduire leur ont été retirés alors qu´ils sont encore dans la période probatoire.
En se livrant à une course nocturne sur l'autoroute, deux chauffards macédoniens de 19 et 21 ans ont donné raison ce week-end aux statistiques fédérales: la vitesse au volant, c'est surtout l'affaire des étrangers, qui endossent 53% des infractions graves.
La patrouille qui les a interceptés à Muttenz (BL) a mesuré une vitesse de 160 km/h sur un tronçon limité à 100 km/h. Ces irresponsables s'exposent à des amendes salées et au retrait de leur permis provisoire.
Efforts d'intégration anéantis par une minorité
Une prévention ciblée est la riposte adéquate, selon le conseiller national Didier Berberat (PS/NE): «Côté répression, les règles pénales et administratives sont les mêmes pour tous.» Problème: les chiffres ne distinguent pas les étrangers qui vivent dans notre pays de ceux en transit.
Et, comme les naturalisations biaisent les statistiques, le fondateur de l'association de prévention RoadCross, Roland Widerkehr, préfère évoquer «les migrants qui composent deux tiers des chauffards, selon les psychologues». Sa solution: «Nous élaborons des programmes spécifiques avec les diasporas, qui voient tous leurs efforts d'intégration anéantis par les frasques des chauffards.»
Le message déjà distillé dans les écoles ou les discos sera adapté aux différentes nationalités: «Nous utiliserons des personnalités renommées dans leurs sphères.» L'essai débutera à Zurich et à Bâle. «Attention à ne pas stigmatiser une communauté: les groupes à risque sont définis par l'âge et le sexe avant la nationalité», estime Michaël Cordier, coordinateur romand de RoadCross.
Si Roland Widerkehr veut s'adresser aux étrangers, c'est qu'il prévoit une nette aggravation avec les bilatérales: «Les jeunes viendront de Roumanie, de Bulgarie et surtout de Pologne, qui comptabilise 200 morts par week-end sur les routes.» Une perspective qui effraie cet ancien conseiller national zurichois: «A mon avis, nous devrions même financer la prévention en Pologne dans le cadre des bilatérales.»
Pour le conseiller national Yvan Perrin (UDC/NE), «les assurances ont pris de l'avance sur le législateur», elles qui fixent des primes plus élevées pour les jeunes étrangers. Mais Roland Widerkehr sait qu'un père ou un oncle peut mettre à son nom la voiture d'un jeune: «Certaines coutumes veulent qu'un père fasse tout pour son fils, y compris lui prêter sa voiture.
Nous devons aussi informer les parents.» Pour Roland Widerkehr, l'arme imparable contre les chauffards, c'est une boîte noire équipée d'un GPS: «Il faut la poser dès la première infraction: elle permet de contrôler une voiture en permanence.»
Le vice des Suisses: l'alcool au volant
Si les étrangers conduisent trop vite, les Suisses boivent avant de conduire. C'est ce que révèlent des statistiques fédérales à prendre avec des pincettes, car, si les étrangers ont commis 34% des conduites en état d'ébriété, ils ne représentent que 21% de la population suisse.
Et pour Roland Widerkehr, fondateur de RoadCross, l'explication de ce phénomène réside simplement dans les coutumes... et les religions: «Les jeunes des Balkans sont des musulmans qui boivent peu d'alcool.» A l'inverse, «rouler vite en voiture, c'est leur symbole de virilité», note le commissaire de police et conseiller national Yvan Perrin
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Papyroutier- Nombre de messages : 24
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